Finlande : Carélie - Sous le soleil de minuit Du 12/05/2012 au 21/05/2012
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Faunes et paysages merveilleux sont au détour de chacun d'eux.
Finlande : Carélie - Sous le soleil de minuit
Du 12/05/2012 au 21/05/2012 - 6 participants
Trois de mes compagnons de voyages m'ont autorisé à présenter en ligne quelques-unes de leurs photos. Elles sont vraiment splendides, aussi n'hésitez pas à suivre les liens pour avoir un petit aperçu de ce qu'ils ont vraiment réalisé lors de ce voyage à mes côtés.
Le 12 mai 2012
J'embarque avec l'un de mes compagnons de voyage, qui, tout comme moi, provient de l'aéroport de Lyon. Nous ferons donc le voyage ensemble, non pas pour faire connaissance, mais plutôt pour évoquer des souvenirs de l'an passé, période durant laquelle je l'avais guidé à travers la grande sylve de Bialowieza en Pologne au mois de juin.
Nous arrivons à Helsinki, où nous attendent depuis peu trois de nos compagnons : un couple avec qui je fais connaissance, et une jeune femme qui a déjà participé à deux voyages l'an dernier en ma compagnie, l'un au mois de mai pour l'ours en Slovénie et le second en Pologne, en septembre, à Bialowieza et à la Biebrza.
Un cinquième comparse arrive à son tour et retrouve son partenaire de l'an dernier à Bialowieza du mois de juin. Et oui, ils étaient deux et les voici de nouveau réunis.
Il ne manque plus qu'une seule personne, Il était à mes côtés en novembre dernier, à Bialowieza et à la Biebrza.
Celui-ci vient de nous rejoindre et aucune personne ne manque à l'appel. Nous partons enfin pour une traversée longue de 650 Km de taïga, durant laquelle nous observerons toute une multitude de lièvres variables, de bécasses des bois et bécassines, ainsi que quelques cygnes sauvages.
Nous nous arrêtons ici-et-là pour observer tout ce petit monde.
Parvenus à nos pénates, une nuit salvatrice nous fera le plus grand bien, même si le soleil remonte déjà dans le ciel.
Le 13 mai 2012
6h30 du matin. Je rejoins deux de mes compagnons qui observent des becs-croisés, des mésanges boréales et des pics épeiches.
Voilà une journée qui commence bien. À peine mis le nez dehors que déjà nous admirons certains oiseaux peu communs.
Après le petit déjeuner, nous partons en balade. Nous observons sur un lac un couple de harles huppés. Plus loin sur la route, une tache blanche se déplace : un lagopède des saules mâle. Il descend tranquillement le talus sans s'affoler puis disparaît dans la taïga.
Plus loin, nous descendons du véhicule pour une petite prise de contact avec la taïga. Nous ne sommes plus sur le ruban d'asphalte mais sur une piste et, à peine après avoir parcouru quatre cents mètres que nous trouvons déjà les premières traces d'ours et d'élans, ainsi que des crottiers de grand tétras.
Il est grand temps de remonter à notre logement pour prendre notre dîner, avant de partir pour notre première nuit d'affût sur une place commune à l'ours et aux gloutons.
Nous sommes donc en place vers 15h30 où nous nous sommes tous répartis dans des affûts individuels. Divers oiseaux viennent nous rendre visite : Chevalier guignette et aboyeur, sarcelle d'hiver, garrot à œil d'or, etc... Un glouton apparaît à 16h20. Il cherche de la nourriture dans des rochers. Mais il disparaît vers 16h30, harcelé par les mouettes rieuses qui lui disputent ses trouvailles.
Une silhouette apparaît dans le lointain sur la tourbière. Il est 19h15. Elle se déplace à vive allure en venant droit sur nous : un deuxième glouton. Celui-ci a des sourcils clairs alors que le premier les avait bien foncés.
Il s'empare d'un morceau de viande ou d'os, impossible de savoir, et repart aussi vite qu'il est venu, emmenant son butin dans la taïga où il trouve refuge.
21h35. Un ours et un glouton apparaissent quasi simultanément. Le glouton se situe à l'opposé de l'ours. Il trouve de quoi faire ripaille mais l'ours s'en aperçoit et se met à courir dans sa direction. Celui-ci sera obligé de prendre la fuite surtout que notre ours est un mâle approchant les 250 kilos, voire peut-être un poil plus.
À un moment donné, c'est une femelle et ses trois oursons qui passent dans le dos du grand mâle. Celui-ci préfère s'écarter. La femelle et ses trois rejetons s'emparent alors de la quasi totalité de la nourriture. À 22h30, ils disparaissent, puis, 5 minutes plus tard, à 22h35, le mâle revient. Un glouton aussi apparaît ainsi qu'un renard. Vers 1h du matin, tout ce petit monde, si tant est qu'il est petit, a disparu.
Le 14 mai 2012
Je me réveille, il est à peine 3h. Devant mon affût, un renard furète, peut-être le même que cette nuit. Le lac est entièrement gelé alors qu'il y a encore quelques heures, des canards évoluaient dessus.
Nous rentrons de nos affûts pour un petit déjeuner bien mérité. Au pied de notre chalet, une hermine cherche dans les pierres et sous le chalet, le campagnol ou autre mulot étourdi qui lui servira de petit déjeuner.
Puis 3h après, nous déjeunons. Il est à-peu-près 11h45 quand nous repartons pour une nouvelle nuit d'affût, mais cette fois, ce n'est pas forcément l'ours et le glouton qui nous attendent, mais le loup et peut-être l'ours !
C'est une place unique en Europe où toute une meute vient régulièrement, 4 à 5 jours par semaine, voire 6 pour les meilleures semaines.
L'affût se trouve à plus de 70 km de notre logement. Sur la route, nous observerons des courlis cendrés avec un courlis corlieu, des pluviers dorés, des cygnes sauvages, 4 rennes forestiers (sauvages), trois adultes et un jeune.
Presque arrivés c'est un lagopède des saules mâle qui prendra la pause. À moins de 2 km de notre affût, c'est deux femelles grand tétras que nous regarderons disparaître dans la forêt.
Nous sommes dans notre affût à 18h à peine. Après 2h15 d'attente, un loup surgit à moins de cent mètres. Il se rapproche. Vraiment magnifique, il me rappelle étrangement un loup que j'ai déjà observé l'an dernier, peut-être est-ce le même ?
Il emporte des morceaux de viande qu'il va dévorer un peu plus loin et vient se resservir. Nous l'observerons une bonne heure.
Le calme revient. Un vol de combattants s'abat sur la tourbière. Ils sont une petite dizaine. Deux mâles s'affronteront, puis, au bout de 30 secondes, ils s'envolent pour disparaître au cœur de la tourbière.
À minuit, oh surprise ! Un loup apparaît. Apparemment, c'est la louve alpha : je la reconnais par sa robe blanche. Puis un second loup. Ils ne s'attarderont pas, au bout de quelques minutes, ils repartiront.
Le 15 mai 2012
4h00 du matin. Le mâle alpha revient et nous l'observons une bonne vingtaine de minutes avant qu'il ne disparaisse avec un quartier de viande.
Il est 8h au moment où nous repartons de l'affût. Sur la route du chalet, nous observons notre lagopède de la veille, puis ce sera une femelle de grand tétras.
L'après-midi, nous retournons à notre premier affût, consacré aux ours et aux gloutons.
À peine un quart d'heure s'est écoulé après que chacun se soit installé dans son affût, que déjà une femelle très claire surgit, il est 16h15.
Elle est très peureuse vis à vis des mouettes et des goélands qui la harcèlent pour s'approprier la nourriture qu'elle retire des cachettes. En fait, elle leur sert d'ouvre-boîte, vu que les appâts sont dissimulés sous des boîtes en bois pour que justement les mouettes et autres goélands ne viennent les piller. Là, je dois bien le reconnaître, c'est raté car les oiseaux ont adopté une autre technique : effrayer les ours pour s'approprier la nourriture.
L'ourse reviendra à trois reprises et restera plusieurs dizaines de minutes à chaque fois. Entre temps, c'est un pygargue à queue blanche qui vient. Enfin, ces oiseaux qui persécutaient les ours ont à-peu-près disparu de la place.
Un ours subadulte arrive et commence à chercher sa pitance. Puis, un second subadulte débarque et effraie le premier qui fait mine de s'enfuir et rentre à couvert dans la taïga. Là, il se redresse sur ses deux pattes arrière pour examiner l'intrus. Il se rapproche de la lisière et recommence à se dresser. Il doit le reconnaître, probablement son frère ou sa sœur, et court le rejoindre pour ne plus se quitter. Ils feront le tour de l'endroit ensemble et festoieront côte à côte...
Sur le lac, un couple de garrots à œil d'or se pose et se met à parader.
Le 16 mai 2012
Un éclair blanc surgit sur la tourbière et file en direction des rochers, une hermine!
Elle file à vive allure, à gauche, à droite, tel un véritable petit ressort, en bas, en haut....
Je sors de mon affût, et je vais voir mes acolytes qui sont répartis autour du lac. L'hermine est postée à côté d'un affût, elle se redresse, vient vers moi à un mètre. Nous l'observerons une bonne demi-heure, voire plus.
Sur le grand lac, à-côté de notre chalet, 3 harles huppés font des allers-retours tout en poussant des cris plaintifs.
Au début de l'après-midi, l'un de nos compagnons ira se promener et croisera l'un des deux subadultes.
Trois de mes compagnons ont opté pour repasser une nuit à l'affût ours et gloutons, tandis que les trois autres repassent une nuit à l'affût loups et ours. Je les conduis sur la route où nous croiserons trois rennes. Plus loin sur la piste, nous nous arrêtons car nous avons repéré plein de plumes blanche : un cygne sauvage s'est fait dévorer, certainement l'un des quatre super prédateurs.
Il y a des traces de loup non loin, certainement l'auteur de cette prédation...
Nous reprenons notre chemin pour notre affût et nous arrivons à 18h. Vers 21h15, un ours magnifique arrive doucement et va manger directement.
D'un seul coup, il se redresse, se fige et scrute l'horizon sur la grande tourbière. Un loup arrive nonchalamment. Ils s'observent mutuellement et l'ours se remet à manger tandis que le loup continuer à le surveiller. Il passe non loin, en lisière, et se poste juste derrière lui.
L'ours, comme indisposé par cet intrus, traverse non sans mal une partie de la tourbière, s'enlisant jusqu'à la moitié des pattes, pour se rendre vers l'autre carcasse de laquelle il arrache un bon morceau pour aller le dévorer un peu plus à couvert. Notre ami le loup, par l'odeur alléché, suit la même piste que l'ours. Il le défie en s'approchant à un mètre, passe derrière, tourne autour de lui, jusqu'à ce que son plan fonctionne.
En effet, l'ours, excédé par cet intrus, eut un moment de négligence. Aussitôt, le loup saisit sa chance et vole le casse-croûte à l'ours. Celui-ci finit alors par s'en aller avec le loup qui continue à le coller au train...
Très peu de temps s'est écoulé quand une clameur monte de la taïga. Le chant des loups nous provient plus ou moins de la direction où l'ours est parti. Il est 22h40. L'ours réapparaît, suivi de près par un loup, puis un second, et un autre, et encore un. Nous en dénombrons six. L'ours, sans demander son reste, repart alors que les loups restent. Puis, ils disparaissent à leur tour en gravissant une petite colline.
Persévérant, l'ours revient de nouveau et se dirige droit sur une carcasse. En quelques secondes, le voilà encerclé par la meute, puis acculé dans un trou. Les loups, sûrs de leur force, l'approchent jusqu'à moins de deux mètres. Des grognements retentissent de part et d'autre, l'atmosphère est tendue !
Il restera bien une vingtaine de minutes acculé, les loups circulant tout autour de lui, essayant de le mordre. Il ne lui accorde aucune possibilité de fuite.
Nous recomptons les loups et là, ô surprise, ils ne sont pas six mais sept. Les deux loups alpha sont les mêmes que ceux que j'avais observés l'an dernier : Le mâle est un superbe loup gris typique de l'espèce quant à la louve, elle est blanche, totalement atypique pour l'Europe, avec, de plus, le bout de la queue roux. Il y a deux autres loups blancs dans la meute.
L'ours arrive enfin à se dégager et prend la fuite, suivi par une partie de la meute. Les loups reviennent de suite retrouver le reste de la troupe et campent sur leur position autour du charnier pendant plus de 2h30. La luminosité réapparaît et les loups nous faussent compagnie.
Une bonne demi-heure plus tard, la louve alpha revient en lisière, s'assoit et regarde dans notre direction, puis s'évanouit dans la taïga.
Le 17 mai 2012
Nous repartons de notre affût pour rejoindre le reste du groupe qui a passé une troisième nuit aux affûts ours et gloutons.
Sur la route, nous repérons un lagopède des saules mâle qui apparemment parade seul. Il est en lisière et tourne autour d'un petit monticule. Il grimpe au sommet à plusieurs reprises, la queue déployée, en gloussant. Là, en-dessous, une femelle est tapie. Voilà pourquoi le mâle fait son beau juste au-dessus.
Trois quarts d'heure d'observation. Ils sont tous deux magnifique. Ils arborent une moitié de plumage blanc et l'autre marron : c'est ce que l'on appelle "en plumage d'éclipse" entre le plumage d'hiver et celui d'été.
Plus loin, nous observons trois rennes, certainement les mêmes que la veille, puis encore deux autres.
Arrivés à notre chalet, nous retrouvons nos acolytes. L'un d'entre eux a observé et photographié ce qu'il voulait pour les ours, et entraperçu le glouton.
Pour les deux autres, ils furent un peu moins chanceux mais, tout de même, des ours sont venus sur leur affût.
En fin d'après-midi nous repartons pour notre nuit à la belle étoile, ou plutôt sous le soleil de minuit. Nous arrivons sur une magnifique place au cœur de la taïga, sur les rives d'un lac immense, postglaciaire, présentant plusieurs îles boisées en son centre.
Nous allumons notre feu de camp et pique-niquons. Des chants de plongeons arctiques retentissent dans le lointain. Un castor apparaît aux abords d'une des îles. Il traverse le lac en un temps record, soit presque 1 km.
Des cygnes sauvages trompettent en passant au-dessus de nous. Des garrots à œil d'or viendront se poser juste à-côté, tandis que des chevaliers guignettes, un peu étourdis, atterriront presque dans notre campement à plusieurs reprises. L'un d'entre eux viendra même percuter un arbre.
Nous ne serons plus que trois à veiller en plein cœur de la nuit, si l'on peut dire qu'il fait nuit, plutôt un crépuscule permanent. Un castor passera à quelques mètres en longeant la berge.
Le 18 mai 2012
3h du matin. Nous réveillons les troupes endormies du sommeil du juste, puis, petit déjeuner alors qu'un couple de cygnes sauvages navigue sur les eaux calmes du lac.
Nous partons à travers la taïga dans le but d'y observer la faune qui y vit. Nous rencontrons à multiples reprises des tétras-lyres, et des femelles de grand tétras, un couple de gélinottes des bois en parade, et certains tétras-lyres paradant eux aussi. À l'approche, nous surprenons un renne de forêt, sans oublier des lièvres variables.
Nous rentrons à notre chalet où certains iront dormir, d'autre préfèreront le sauna et, pour les plus courageux, rendez-vous à l'affût aux oiseaux et aux écureuils.
En fin d'après-midi, nous repartons pour une grande balade à travers l'immensité de la taïga. Nous observerons bon nombre de grand tétras femelles, tétras-lyres mâles et femelles paradant pour la plupart des cas. Sans jamais revenir sur nos pas, nous aurons observé plus d'une centaine d'individus les deux espèces confondues, quelques gélinottes et lagopèdes des saules.
De temps à autre, des lièvres variables et, sur le chemin du retour, 2 ou 3 rennes, certainement ceux que l'on aperçoit depuis le début du séjour aux abords de la route. Nous rentrerons vers 2h du matin.
Le 19 mai 2012
Grasse matinée pour certains, promenade en barque sur le grand lac pour d'autres, sauna, ou bien encore, affût aux oiseaux et aux écureuils. Dans un saule, nous observerons des jaseurs boréaux occupés à déguster ses chatons.
Nous partons en milieu d'après-midi pour notre dernier affût. Certains choisissent l'affût aux gloutons, d'autres l'affût aux castors.
Je serais dans le groupe castors. Je dépose mes compagnons à l'affût aux gloutons. En les guidant sur la sente, je trouve des traces d'ours toutes fraîches à une centaine de mètres de leur affût. Peut-être auront-ils la chance de voir débarquer l'ours en prime ! Je reprends le véhicule car l'affût aux castors se trouve dix bons kilomètres plus loin.
Arrivés sur place, nous nous installons. Un couple de colverts fait son apparition, puis un couple de garrots à œil d'or se pose, suivi par deux sarcelles d'hiver.
Un rat musqué fera plusieurs va-et-vient et un harle huppé mâle viendra trouver un peu de repos sur la berge juste en face de nous.
Puis voilà le castor qui se présentera à 2 reprises. Il soupçonne quelque chose et frappe l'eau de sa queue afin de donner l'alerte. À chaque fois, il disparaît.
Il est presque 1h du matin quand nous repartons. À peine sortis de l'affût que notre ami castor revient une troisième fois et passe à 4 mètres en face de moi pour couper un rameau de saule. Il repart tranquillement. Allez donc comprendre quelque chose....
Nous repartons chercher notre moitié. Apparemment, ils n'ont rien vu, ni entendu si ce n'est que eux-mêmes.
Nous reprenons la route pour notre chalet où une bonne nuit salvatrice nous attend.
Le 20 mai 2012
Deux de nos compagnons sont allés faire un petit affût aux gloutons ce matin. Ils reviendront la musette pleine de belles photos. Le glouton est venu et est resté 20 bonnes minutes avec en prime une petite démo de son agilité : il a grimpé aux arbres et est venu flâner à-côté des affûts, bref, la total !
Aux alentours de 13h15, c'est le départ pour Helsinki. Nous ferons le trajet en deux étapes. Sur la route, je repère une multitude de points blanchâtres sur une prairie. Nous ne sommes plus qu'à deux heures de route de nos appartements pour passer la nuit, on peut donc se permettre une pause observation. Ce sont des cygnes sauvages. Il y en a une quarantaine et se repaissent de cette herbe bien grasse. Certains paradent, d'autres somnolent.
C'est la migration de retour, ils retournent sur leurs aires de reproduction.
Nous reprenons notre route et arrivons à 20h30. Nos appartements sont sur la rive d'un superbe lac, où nous observerons des sternes, grèbes huppées, colverts, plongeons arctiques ainsi qu'un magnifique coucher de soleil !
Le 21 mai 2012
Nous ne sommes plus qu'à 2 heures de route de l'aéroport. Arrivés à destination, il est l'heure de se dire au revoir. Pour l'une, je la retrouverai en septembre en Estonie à Soomaa, puis certainement au mois de février avec deux autres de nos compagnons en Pologne pour Bialowieza. Le but de ce voyage, photographier les bisons sous la neige, les ambiances hivernales, et qui sait, ne perdons pas de vue non plus que c'est le rut du lynx et du loup....